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On ne négocie pas avec le climat, on agit !
À Copenhague, du 7 au 18 décembre, les pays des Nations unies se rassemblent pour négocier et signer le protocole qui donnera suite à celui de Kyoto sur le climat. Les enjeux sont cruciaux car cette conférence doit déboucher sur un accord qui limite les conséquences des changements climatiques déjà constatées : écosystèmes ravagés, variabilité climatique extrême, hausse du niveau des océans sans compter chaque année les centaines de milliers de victimes de ces catastrophes en chaîne dans les pays les plus pauvres de la planète.
À situation exceptionnelle, mobilisation exceptionnelle !
Pour la première fois, 11 acteurs majeurs du monde des ONG* de la protection de l'environnement, de la solidarité internationale, des droits humains et de l'action humanitaire se sont fédérés autour d'un appel baptisé l'« Ultimatum climatique », pour faire entendre la voix des citoyens et demander au président de la République de négocier à Copenhague un accord à la hauteur des enjeux humains et climatiques.
Pour faire entendre leur voix, les citoyens sont appelés à signer l'appel Ultimatum climatique sur www.copenhague-2009.com.
*WWF, Greenpeace, Oxfam France-Agir ici, Fondation Nicolas Hulot, Médecins du monde, les Amis de la terre, Réseau Action Climat, Fédération internationale des droits de l'homme, Action contre la faim, Care, Secours catholique
Que demandent ces ONG au président de la République ?
L'humanité est face à un ultimatum climatique qui nécessite du courage politique. Il est nécessaire que Copenhague 2009 soit un succès à la hauteur de l'urgence. Les ONG de l'Ultimatum climatique souhaitent qu'à Copenhague les pays industrialisés :
- s'engagent collectivement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici à 2020 par rapport aux niveaux de 1990. L'Europe s'est aujourd'hui engagée à hauteur de -20 à 30 % seulement ;
- s'engagent à soutenir financièrement les efforts d'adaptation au changement climatique et de réduction des émissions des pays en voie de développement, à hauteur d'au moins 110 milliards d'euros par an d'ici à 2020.
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